La santé mentale c’est quoi ?
Du 7 au 13 octobre, c’est la semaine consacrée à la santé mentale et la question concernant la santé mentale revêt d’une importance considérable à notre époque car elle fait partie intégrante de notre bien être général. Elle nous permet d’affronter le stress de la vie, d’apprendre, de bien travailler, de vivre en communauté. C’est sur quoi repose nos capacités à affronter tous les jours les petits défis du quotidien et elle est essentiel à notre développement personnel, communautaire et socioéconomique.
Notre santé mentale se construit tout au long de notre existence, façonnée par nos expériences vécues, nos souvenirs et nos relations. Ainsi, chacun d’entre nous édifie sa propre santé mentale, qui le définit et lui permet de réagir face aux diverses épreuves rencontrées au cours de sa vie. Cette dernière peut être influencée par des circonstances sociales telles que la vie professionnelle, familiale ou sentimentale, ainsi que par des facteurs économiques et géopolitiques, en effet, ce qui se déroule à l’autre bout du monde peut également avoir un impact sur notre santé mentale. Chaque individu possède ses propres déterminants et réagit avec des intensités variables.
La santé mentale et le numérique !
Un domaine qui influence notre bien-être mental depuis plusieurs années, c’est notre relation avec le numérique et les écrans. Ce thème constitue le point central de la campagne 2024 orchestrée par la Crésam (Centre de référence en santé mentale) en Wallonie et à Bruxelles. Les écrans occupent indéniablement une place prépondérante dans nos activités quotidiennes et peuvent parfois engendrer des répercussions néfastes sur nos pensées, nos connaissances et notre rapport au monde, avec comme enjeu majeur le cyberharcèlement qui suscite particulièrement des inquiétudes. Il s’agit là d’un aspect négatif des réseaux sociaux qui doit être fermement combattu à notre époque ; le cyberharcèlement a le pouvoir de détruire des vies. Il s’agit également du défi auquel sont confrontés les parents, qui doivent s’efforcer de jongler et de trouver un équilibre adéquat entre ce qui peut être autorisé et la manière d’assurer la sécurité ainsi que le bien-être de leur enfant dans le cadre des relations avec les écrans.
Les écrans peuvent-ils avoir un impact positif sur notre santé mentale ?
Cette semaine représente également une opportunité de souligner qu’il n’est pas approprié de diaboliser les écrans et les réseaux sociaux, car ils peuvent également constituer un outil ou un moyen pour les jeunes de s’évader du quotidien. Tout repose sur la notion de dosage ! Il convient également de rappeler qu’il y a quelques années, lors de la pandémie de Covid par exemple, nous étions parfois reconnaissants d’avoir la possibilité d’échanger avec nos proches ou de nous évader quelques instants de la réalité grâce aux réseaux sociaux !
Tous concernés !
Cette semaine constitue également une occasion précieuse de rappeler que la santé mentale est une préoccupation collective et qu’il est impératif, à l’échelle nationale, de renforcer les efforts en faveur du bien-être mental, tout en répondant spécifiquement aux besoins des personnes souffrant de santé mentale. Il convient de souligner qu’il y a quelques semaines, nous avons observé une augmentation significative de la prescription d’antidépresseurs chez les jeunes belges. Il devient donc crucial d’envisager des approches novatrices pour diversifier et intensifier le soutien apporté aux individus confrontés à la dépression ou à l’anxiété. Plus que jamais, il est essentiel d’encourager le dialogue autour de la santé mentale ; c’est ce que le Crésam accompli cette semaine à travers l’organisation de diverses activités en Wallonie et à Bruxelles. (Activités à retrouver sur semaine-sante-mentale.be)
Victoire Vandecauter
Collaboratrice politique
