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Un CEB réussi pour près de 87 % des élèves : quelles ambitions pour l’école de demain ?

À la fin de chaque année scolaire, les résultats du Certificat d’Études de Base (CEB) sont scrutés de près. Cette année, près de 87 % des élèves de 6ème primaire ont réussi leur CEB, un taux stable par rapport aux années précédentes.

 Les moyennes obtenues témoignent d’une légère amélioration en français (73,77 % contre 70,98 % en 2024) et en mathématiques (75,57 % contre 73,99 %). En revanche, la chute des résultats en éveil (histoire, géographie et sciences) est inquiétante, avec une baisse importante en sciences passant de 78,4 % à 69,42 %.

 Dans ce contexte, certains s’interrogent dans la presse : le CEB est-il devenu trop facile ? En réalité, le problème semble moins lié au niveau de l’épreuve qu’aux profondes inégalités entre les écoles. Ce qui paraît « très facile » pour certains élèves peut se révéler un obstacle difficile à surmonter pour d’autres, mettant en lumière un enjeu majeur pour notre système scolaire.

Pour répondre à cette problématique, la ministre de l’Éducation, Valérie Glatigny (MR), défend une vision ambitieuse et structurée de l’avenir scolaire. Elle insiste sur la nécessité de consolider les apprentissages fondamentaux, en maintenant le caractère certificatif du CEB, même avec l’avancée du tronc commun. Cette démarche vise à garantir que chaque élève quitte l’école primaire avec des compétences solides en français, mathématiques et éveil.

Parmi les mesures annoncées, le gouvernement souhaite relever progressivement le seuil de réussite du CEB, actuellement fixé à 50 %, pour atteindre 60 % d’ici la fin de la législature. L’objectif est clair : encourager l’effort, mieux accompagner les élèves en difficulté et préparer tous les enfants à une entrée réussie dans le secondaire.

Par ailleurs, dès 2026, un nouveau test externe non certificatif, baptisé « CLÉ » (pour Calculer, Lire et Écrire), sera mis en place en 4ème primaire. Ce test vise à accompagner les élèves en faisant le bilan de leurs acquis et à détecter les lacunes afin de proposer des remédiations rapides, dans une logique préventive contre le décrochage scolaire.

La formation continue des enseignants sera également renforcée, avec un focus sur les défis actuels tels que l’inclusion, la transition numérique, la gestion de classe, l’utilisation pédagogique de l’intelligence artificielle, ou encore la prévention des discours extrémistes. L’objectif sera de mieux outiller les enseignants pour faire face à une réalité scolaire en constante évolution.

Enfin, la ministre met en avant la revalorisation de l’enseignement qualifiant et de la formation en alternance, en lien avec la Wallonie. L’école doit préparer au mieux les jeunes au monde professionnel, tout en valorisant les filières techniques et manuelles, souvent trop négligées.

Avec ces réformes, le gouvernement veut redonner toute sa valeur à notre enseignement, pour faire de l’école un lieu où chacun peut vraiment apprendre, réussir et se préparer pour l’avenir. C’est essentiel pour restaurer la confiance des élèves, des parents et des enseignants, et pour que l’école reste un pilier fort de notre société.

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