Etat social dépendance

De l’État social à l’État de dépendance : remettons la Belgique au travail !

L’histoire de Jacqueline, cette bénéficiaire de la mutuelle qui déclare en toute honnêteté ne plus vouloir retravailler après huit ans d’inactivité, a fait bondir le sud du pays. Et pour cause : elle dit tout haut ce que notre système permet trop souvent en silence.

Lorsqu’une personne diplômée et parfaitement capable de travailler affirme qu’elle préfère rester chez elle parce qu’elle touche 1 400 euros d’indemnités, un logement social (une maison) pour 500 euros par mois, ainsi que divers avantages comme une place de parking pour personnes handicapées devant son domicile, ce n’est plus un cas isolé. C’est le symptôme d’un État-providence qui s’est lentement transformé en État de dépendance.

La Belgique a voulu bâtir une société solidaire. Mais à force de confondre protection et confort, elle a créé une machine qui récompense parfois l’inactivité plus que l’effort. Aujourd’hui, dans certains cas, il est tout simplement plus rentable de ne pas travailler. Tant que le travail restera le choix le moins payant, notre pays tournera en rond : d’un côté, des entreprises qui peinent à recruter ; de l’autre, des personnes qui trouvent plus d’avantages à rester chez elles. Ce déséquilibre est l’échec du modèle actuel.

Soyons clairs : la solidarité n’est pas à remettre en cause. Elle est essentielle, mais elle doit redevenir un tremplin, pas un hamac. Ce n’est pas en enfermant des milliers de Belges dans une dépendance permanente qu’on construit une société juste. Le vrai scandale, ce n’est pas Jacqueline : c’est un système qui lui permet de dire sans honte qu’elle ne veut plus contribuer. Et pendant que certains défendent encore ce modèle, ils accusent les libéraux de vouloir détruire nos fondements sociaux. Mais soyons honnêtes : quel citoyen accepterait sans broncher une telle dérive ?

Celui qui cotise, qui travaille, (dans, rappelons-le, le pays le plus taxé au monde), regarde par la fenêtre et se demande à quoi servent ses efforts. Nous n’avons pas peur de le dire : les cotisations des citoyens ne doivent plus financer de telles dérives, que cela plaise ou non à l’opposition.

Et si les partis de gauche se retrouvent aujourd’hui dans l’opposition, c’est parce qu’une majorité de la population belge (y compris les Wallons, et c’est une première depuis longtemps) a voté au centre-droit. Tous les sondages le confirment : les Belges sont majoritairement favorables à une réforme du chômage. Le message est clair : notre pays veut du changement, et vite.

Le travail n’est pas une punition, c’est une émancipation. Il est temps de remettre cette idée au centre du contrat social. Car oui, le travail rend fier, rend heureux et donne un sens à nos vies. Cela passe par un contrôle plus rigoureux des abus, une responsabilisation accrue des mutuelles et, surtout, des incitants clairs pour que travailler rapporte toujours plus que rester inactif. C’est une question d’équité, mais aussi de respect envers celles et ceux qui se lèvent chaque matin pour faire tourner ce pays.

Nous, Jeunes MR, refusons de cautionner une société où la résignation devient un mode de vie. Nous voulons une Belgique qui libère les énergies, qui valorise l’effort et qui croit en la responsabilité individuelle. Le travail doit redevenir synonyme de liberté, pas de contrainte.

Car au fond, le choix est simple : soit nous continuons à financer l’immobilisme, soit nous décidons enfin de récompenser ceux qui bougent, innovent et contribuent.

La gauche promet l’oisiveté, nous, nous défendons la dignité.

Le vrai confort, ce n’est pas huit ans sans réveil-matin. C’est se lever chaque jour pour construire, ensemble, l’avenir du pays et des générations futures.

Cédric De Buf

Président des Jeunes MR

David Cioponea

Délégué Emploi, Entrepreneuriat, Economie et Fiscalité

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