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Plan de bataille pour les agriculteurs

Ces derniers temps, nous avons tous pu constater la colère des agriculteurs et être témoins de leurs actions.

Mais pourquoi maintenant ?

La première raison, sans doute la plus évidente, est la dégradation de la rentabilité du revenu. Il y a d’énormes pressions sur la rentabilité des exploitations dans nombre de secteurs agricoles ! Ceux-ci subissent l’inflation et les conséquences de la crise sans pouvoir forcément répercuter sur leurs prix de vente. De plus, et ce depuis des mois, énormément de marchés agricoles ont des prix très bas (au point de parfois vendre le bio au prix du conventionnel). Dans une entreprise, cela ne pardonne pas : cela rogne la rentabilité, les marges, les réserves financières et le revenu. En termes de chiffres, la part de l’agriculture de l’économie belge, qui était déjà très faible, continue son repli. En 2020, ce secteur représentait 0,85% du PIB contre 1,32% en 2000.
D’autres éléments sont apparus également tels que la surcharge administrative, le regard de la société sur le monde agricole qui a changé, l’agribashing, la circulation de fausses informations, etc.

Que fait le politique en ce sens ?

Dans la nouvelle PAC (politique agricole commune), la priorité du Ministre wallon de l’Agriculture, Willy Borsus, a été de favoriser le revenu des agriculteurs. Après de longs mois de négociations, le Plan stratégique wallon pour la PAC a pu être finalisé. Ce plan fait la part belle au revenu (74% du budget du premier pilier sont désormais dédiés au revenu des agriculteurs), mais aussi aux jeunes, à l’environnement, à la biodiversité. L’objectif était clair : créer un équilibre entre la volonté de l’Europe de s’orienter vers une PAC plus verte et le maintien du caractère attractif du métier d’agriculteur.

Suite à la colère bien légitime des agriculteurs, de nouvelles mesures sont sur la table, comme le prix juste, la simplification administrative, la transparence des prix fixés par les différents maillons de la chaîne agroalimentaire, les clauses miroirs dans les accords de libre-échange, etc.

La priorité du Ministre Borsus est donc bel et bien un soutien fort envers l’agriculture wallonne et belge.

David CIOPONEA
Délégué Emploi, entrepreneuriat,
économie & fiscalité

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