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Donald Trump est le 47ème président des États-Unis et fait son retour à la Maison Blanche.

Après plusieurs semaines de campagne opposant le candidat républicain Donald Trump à la candidate démocrate Kamala Harris, cette période qui a été principalement marquée par les critiques échangées entre les deux camps ainsi que par les interventions de célébrités s’est achevée ce mardi.

Les résultats ont enfin été annoncés

Au terme d’une nuit d’attente, les résultats ont été révélés aux alentours de 9 heures, heure belge. Donald Trump est élu en tant que 47ème président des États-Unis, et il s’agit d’une victoire écrasante. En effet, il a remporté tous les États clés : la Géorgie, la Pennsylvanie, la Caroline du Nord et le Wisconsin, Michigan, l’Arizona et le Nevada gagnant ainsi l’ensemble des Etats Clés, fait assez exceptionnel !

Il s’impose avec plus de 71 millions de voix contre 66 millions pour Kamala Harris. De plus, le Grand Old Party obtient également une majorité à la Chambre des représentants ainsi qu’au Sénat. Ainsi,  il remporte le vote populaire, un résultat qui, une nouvelle fois, n’avait été anticipé ni par les experts ni par les sondages. Pour rappel, Joe Biden avait remporté ce même vote populaire il y a quatre ans, tout comme Hillary Clinton en 2016 lors de sa défaite face à Trump. Il faut remonter à George W. Bush en 2004 pour retrouver un républicain élu avec le vote populaire. Qu’on le veuille ou non, il s’agit ici d’un développement favorable à la démocratie lorsque le vote populaire coïncide avec celui des grands électeurs, car cela reflète véritablement la volonté du peuple.

America First!

Ses priorités, énoncées sous le slogan « America First ! », semblent avoir convaincu un nombre plus important d’Américains qu’on ne pouvait l’imaginer. Au cœur de ses actions se trouvent indéniablement la sécurité et un contrôle renforcé des frontières, il avait même exprimé son intention de mener à bien « la plus vaste expulsion de clandestins de l’histoire des États-Unis ». Par ailleurs, il a souligné sa détermination à réduire l’impôt sur les sociétés de 35 % à 20 %, à exonérer les pourboires d’imposition, ainsi qu’à imposer des droits de douane significatifs sur les produits en provenance de Chine et même de l’Union Européenne. À travers ces propositions, qui visent à atténuer l’inflation, Donald Trump semble également avoir réussi à convaincre un nombre croissant d’hommes latinos qui avaient auparavant tendance à voter démocrate. Selon un sondage réalisé par CNN lors de la sortie des urnes, 54 % des hommes latinos ont voté pour Trump contre 44 % pour Kamala Harris. Une nette augmentation de près de 18 % par rapport aux présidentielles de 2020.

La stratégie de Trump semble avoir porté ses fruits, mais cela s’est fait au détriment des droits des femmes en matière d’avortement, ainsi que sur la problématique des armes à feu, où le Républicain soutient le droit de port d’armes pour les citoyens.

Les relations avec le reste du monde

Après cette victoire,  tous les regards se tournent désormais vers sa politique extérieure, en particulier sa future gestion face aux principaux conflits actuellement en cours. De nombreuses inquiétudes émergent concernant la guerre entre l’Ukraine et la Russie, étant donné que Trump n’a jamais dissimulé son grand respect vis-vis du président russe Vladimir Poutine ni son intention de restreindre, voire d’interrompre toute aide à l’Ukraine. 

En ce qui concerne la situation israélo-palestinienne, Trump a démontré durant son premier mandat une proximité manifeste avec l’État hébreu et a réaffirmé son soutien envers ce dernier tout au long de sa campagne. 

Une victoire sans troubles, mais des inquiétudes persistantes

L’élection s’est déroulée sans les troubles redoutés en cas de défaite du camp Trump, offrant un rare moment de stabilité dans un contexte tendu. Toutefois, son style imprévisible soulève des inquiétudes internationales, notamment quant à la gestion des relations avec des figures controversées comme Vladimir Poutine et la possible réduction de l’aide à l’Ukraine. Ses politiques « America First » pourraient également raviver des tensions commerciales avec l’Union Européenne. Alors que certains saluent son approche nationale, d’autres craignent une diplomatie qui déstabiliserait l’ordre mondial.

 

Victoire Vandecauter
Collaboratrice politique

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