Après la réforme du calendrier scolaire de l’enseignement obligatoire de la FWB, voici à présent que les acteurs de l’enseignement supérieur se penchent sur le calendrier académique. Cette réflexion, demandée au secteur par la Ministre de l’Enseignement supérieur Valérie Glatigny (MR), doit viser à améliorer les apprentissages et à favoriser notre réussite !
À l’aube d’une nouvelle réunion de l’ARES qui se tiendra le 30 mars, les Jeunes MR tiennent à rappeler qu’une transformation en profondeur des rythmes académiques est souhaitable.
Pour les étudiants, d’abord, il faut mettre fin au calvaire qui dure depuis trop longtemps : de passer leurs fêtes de Noël à bûcher quand les autres mangent de la bûche, et leurs vacances d’été à être noyés quand d’autres se baignent. En clair et en court : de ne jamais vraiment s’arrêter.
Nous plaidons pour un meilleur équilibre entre apprentissages, évaluations et repos pour permettre aux étudiants d’être pleinement concentrés sur leurs cours et examens quand il le faudra, et de bénéficier de véritables périodes de repos en famille ou entre amis. Ces périodes plus calmes pourraient être exploitées pour travailler, pour mettre sur pied un projet ou s’impliquer dans des activités liées aux mouvements de jeunesse ou aux stages sportifs.
Les étudiants ont besoin de véritables périodes de congé ensemble, avec leurs familles. Un luxe que les adultes d’aujourd’hui n’ont encore jamais connu !
Pour l’instant, ces mesures ne sont encore qu’au stade de la proposition, mais voici déjà que la FEF (Fédération des étudiants francophones), démontrant son éternel conservatisme et son positionnement de gauche radicale, s’oppose au principe même d’une réforme.
Oui, une réforme des rythmes académiques dans l’enseignement supérieur est nécessaire. Elle permettrait aux étudiants de réussir davantage si l’année académique est mieux organisée. C’est aussi le moment de repenser les méthodes d’évaluation et de se diriger de manière plus accrue vers des méthodes d’évaluation innovantes qui sont largement utilisées dans d’autres pays. Le changement peut faire peur, nous en sommes conscients. Les mêmes craintes – dont certaines subsistent – ont d’ailleurs été exprimées sur la réforme du calendrier scolaire. Mais ces peurs, nous devons les affronter !
