L’histoire des Jeunes MR, anciennement Jeunes Gardes Libérales, est une saga de près de 175 ans qui remonte à la naissance du Parti Libéral en 1846 à l’Hôtel de Ville de Bruxelles.
Au milieu des années 1870, les premières associations des Jeunes Gardes Libérales voient le jour, se définissant d’emblée comme un mouvement politique où les jeunes hommes se rencontrent de manière conviviale.
En 1904, la Fédération Nationale des Jeunes Gardes Libérales de Belgique est créée à Anvers, jetant les bases pour les Jeunes MR, les Jong VLD, et les JFF d’aujourd’hui. La fédération, comptant 22 000 affiliés en 1932, modifie son appellation pour devenir les Jeunesses Libérales, un changement qui perdurera jusqu’en 1961.
En 1961, avec le changement de nom du Parti Libéral pour devenir le Parti de la Liberté et du Progrès, les Jeunesses Libérales deviennent les JLP. Cependant, les tiraillements communautaires se font sentir, et en 1966, malgré une adhésion de plus de 19 000 membres, la fédération nationale des JLP se scinde.
Une réforme des statuts en 1971, lors d’un congrès extraordinaire à Gand, donne pleine autonomie aux Bureaux francophone et néerlandophone, aboutissant à un nouveau changement de nom en 1977 : JRLW-JLRB, après la fondation du PRLW. À cette époque, les organisations de jeunesse commencent à être écoutées et prises en considération par le monde politique.
En 1988, les JRL constituent le premier mouvement de jeunesse politique de la Communauté française, rassemblant plus de 10 000 membres. Le changement de nom en 2002, lors de la transformation de la Fédération PRL-FDF-MCC en Mouvement Réformateur, les voit devenir les JunioR, adoptant leur premier manifeste.
En 2006, l’ère des Jeunes MR débute, succédant aux JunioR et impulsant une nouvelle dynamique avec des actions telles que la plate-forme ApprentisCitoyens. En 2009, un nouveau manifeste, iDées 2.0, et un rôle clé lors du Printemps des Réformes marquent une étape majeure.
Aujourd’hui, les Jeunes MR restent un acteur incontournable des mouvements de jeunesse politique, avec près de 9 000 membres répartis à travers la Communauté française. Leur engagement et leur évolution continue témoignent d’une longue et glorieuse histoire qui perdure sur l’échiquier politique.
Les Fondements des Jeunes MR : Liberté, Solidarité, Accomplissement et Empathie
Les Jeunes MR, organisation de jeunesse reconnue par la Fédération Wallonie-Bruxelles, érigent des piliers de valeurs qui dirigent leur engagement, visant à inspirer les jeunes générations à s’impliquer dans la politique et à modeler l’environnement qui les entoure.
Liberté : La Pierre Fondatrice
Pour les Jeunes MR, la liberté transcende les simples mots, constituant l’essence même de leur identité. Ils défendent ardemment le droit de chaque individu à forger ses propres convictions et à les exprimer dans le respect mais sans entrave. La liberté de pensée, d’entreprendre, de création et d’expression est cruciale dans la construction d’une société éclairée.
Solidarité : Bâtir des Rêves pour Tous
Les Jeunes MR prônent une société où chaque citoyen, indépendamment de ses débuts, peut construire ses rêves. Ils promeuvent une véritable entraide, axée sur l’autonomie, rejetant toute dépendance envers un système.
Accomplissement : Audace, Persévérance, Réussite
Encourageant le dépassement de soi, les Jeunes MR valorisent les efforts individuels et saluent l’audace de s’aventurer hors des sentiers battus. Ils considèrent l’échec non comme une honte, mais comme une opportunité d’apprendre et de progresser.
Éthique : Responsabilité, Intégrité et Égalité
Condamnant les comportements immoraux en politique, les Jeunes MR agissent en tant qu’acteurs engagés, façonnant la société par des propositions, des interactions et des actions quotidiennes. La responsabilité, intégrée dans leurs actes, se traduit par la coopération autour d’une mission commune.
La Structure
En interne, les Jeunes MR sont composés d’un Organe d’administration et d’un Bureau politique.
L’Organe d’administration est composé d’un Président, de ses deux Vice-Présidents, d’un secrétaire administratif et d’un secrétaire politique, sans oublier le trésorier. Il y a également des chargés en affaires étudiantes, en recrutement et en action politique.
Ensuite, au sein du Bureau politique, aussi appelé « BP », nous avons 14 groupes de travail aussi variés les uns que les autres. Ils travaillent chacun sur une thématique qui lui est propre : la jeunesse, le développement durable, la justice, l’égalité des chances, les élus locaux, l’emploi, la culture, le logement, la mobilité, les relations avec le PFF, la santé, les relations internationales, la digitalisation mais aussi le journal Débrief.
Il y a également au sein de ce BP, les Présidents de chaque fédération-régionale : du Brabant Wallon, de Bruxelles-Capitale, du Hainaut, du Luxembourg, de Namur et de Liège. Et enfin, nous avons la Commission de conciliation et d’arbitrage (CCA) composée de 5 membres dont un président. Elle sert, entre autre, à prévenir ou gérer les conflits au sein de la structure interne des Jeunes MR.
Pour finir, et côté de tout ça, il y a les sections locales. Celles-ci sont divisées par fédérations-régionale, par arrondissements et par localités. En tout, on en compte plus de 80 actives à l’heure actuelle !
En synthèse, les Jeunes MR incarnent un engagement politique enraciné dans des valeurs qui non seulement définissent leur organisation, mais qui tracent également une vision positive pour l’avenir, où liberté, solidarité, accomplissement et empathie sont les guides de leur action citoyenne.
Christel BODA
Journaliste du Débrief
&
Emma LENAERTS
Déléguée – Rédac chef du Débrief
