par tie biais d’ac)vités ludiques et d’ac)ons de sensibilisa)on. En Belgique, l’habitat partagé s’impose comme une réponse innovante et pragmatique à la crise du logement, particulièrement dans les grandes villes où la pression immobilière est exacerbée. Colocations classiques, coliving ou encore corporate housing, ces formes de logement collectif répondent à des enjeux croissants d’accessibilité financière, de flexibilité et de convivialité. À une époque où les loyers grimpent et où l’espace devient une ressource précieuse, ces modèles d’habitat séduisent un public varié : étudiants, jeunes actifs, familles, et même seniors, attirés par l’idée de mutualiser les coûts tout en renforçant les liens sociaux.
Depuis septembre 2023, l’adoption par le parlement de la Fédération Wallonie-Bruxelles d’un accord de coopération relatif à l’Éducation à la Vie Relationnelle, Affective et Sexuelle (EVRAS) a déclenché des nombreux débats. Si certains soutiennent cette initiative, d’autres, s’y opposent fermement. Des fausses informations circulent sur les réseaux sociaux et influencent parfois la perception du public sur ce sujet. Des actes regrettables, comme des écoles incendiées, ont même été perpétrés sous ce prétexte.
Pourtant, l’EVRAS n’est pas une nouveauté. Depuis 2012, le « Décret Missions » rend obligatoire l’éducation à la vie relationnelle, affective et sexuelle dans toutes les écoles, dès la maternelle. Chaque établissement est tenu de développer des projets adaptés à son public. Cependant, c’est en 2023 qu’un cadre plus structuré a été mis en place via un accord de coopération entre la Fédération Wallonie-Bruxelles, la Région wallonne et la Commission communautaire française.
Cet accord prévoit deux heures d’animation en 6e primaire et deux autres heures en 4e secondaire, encadrées par des intervenants extérieurs qualifiés, souvent issus de structures reconnues comme les centres de planning familial. L’objectif est de proposer un apprentissage progressif, respectueux et adapté à chaque âge, garantissant la liberté d’expression des jeunes et la confidentialité des échanges.
Les animations EVRAS sont généralement animées par des intervenants extérieurs formés, afin de garantir la liberté d’expression des élèves et la confidentialité. Seules les structures reconnues, comme les centres de planning familial, peuvent réaliser ces interventions, assurant ainsi leur qualité et la compétence des intervenants.
Pour les Jeunes MR, il est fondamental que ces activités soient encadrées par du personnel spécifiquement formé et non par les enseignants. Cela afin d’assurer des interventions de qualité et répondre aux besoins des élèves de manière adéquate. Ces activités doivent rester neutres et ne pas influencer les enfants. Néanmoins, ces formations ne peuvent que compléter l’éducation des parents et pas la remplacer.
Les enfants et les adolescents, à ce stade de leur parcours scolaire, sont en pleine phase de construction et de développement de leur identité. Il ne nous appartient pas de leur imposer une vision des choses. Ces activités doivent leur enseigner qu’ils ont le droit de s’exprimer librement, de poser des questions et qu’ils sont les seuls à décider. La volonté est qu’ils puissent développer un esprit critique et découvrir un ensemble de valeurs essentielles telles que le respect, la tolérance et l’ouverture envers autrui.
Nous considérons également que chaque enfant ne se pose pas les mêmes questions au même âge. Chacun évolue à son propre rythme. Il est donc impératif de tenir compte de ces rythmes variés lors des animations.
Ces dernières semaines, les médias ont rapporté que certaines écoles des régions de Liège et de Verviers auraient bloqué ou refusé d’organiser les animations EVRAS, malgré la législation. Certaines sont accusées de retarder ou d’éviter leur mise en œuvre, suscitant une nouvelle polémique.
Interrogée lundi 9 décembre en commission du Parlement de la FWB, la ministre de l’Éducation, Valérie Glatigny, a expliqué que son administration n’avait à ce jour reçu aucun signalement officiel d’écoles réfractaires à l’EVRAS. Elle a néanmoins souligné que l’EVRAS fait désormais partie des référentiels, ces textes définissant le contenu des programmes scolaires. En cas de non-respect des obligations, les écoles s’exposent à des sanctions financières. Le gouvernement a en effet prévu que les établissements en défaut risquent une réduction de 5 % de leurs dotations. Si aucune correction n’est effectuée dans un délai de six mois, une suspension des subventions de fonctionnement peut être décidée pour une durée indéterminée. Cette mesure vise à garantir que toutes les écoles respectent les obligations légales et contribuent ainsi à l’éducation complète des élèves.